Chroniques du Troubadour

Heureusement, y a la vache qui rit !

L’automne installé les vaches quittent l’estive
Bien engraissées par vos pacages nourriciers
D’un pas léger les bêtes gagnent la vallée
Rentrant chez elle remplies de forces vives.

Derrière ce troupeau agitant ses sonnailles
Téléphone à l’oreille d’un pas pressé marchant
Suivis par l’armada de quatre quatre rutilants
Les nouveaux seigneurs dédaignent la piétaille.

Arrogance cultivée des nouveaux nantis
Oubliant trop souvent que vous devez aux gens
La substantielle manne qui vous enrichit.

Pour tous les terrains honteusement squattés
Sur tous vos formulaires indument déclarés
Peut-être un sourire pourriez vous décrocher.

Messieurs les conseillers qui la question vous posez
Sur l’utilisation de vos chemins de vtt par des quatre quatre étrangers
Ce reportage devrait vous éclairer.

Le Troubadour

Des zélus zélés

La royauté se confirme à Montségur
Les chemins communaux peu à peu réservés
A l’usage exclusif de vos élus zélés
La montagne pour tous ! Une utopie bien sur.

Certain conseiller vététiste confirmé
D’un œil mauvais sur les sentiers voit l’étranger
Qui en voiture les champignons va ramasser
Sur des terrains majoritairement privés.

Les dommages par les véhicules causés
Aux chemins justifie l’interdiction d’accès
Aux riverains une nouvelle fois lésés.

Leur propriété de cette manière enclavée
Les propriétaires se verront obligés
Pour récolter leurs fruits d’acheter un mulet.

Arrivées avec le printemps les belles paroles sur le libre accès à la montagne communale s’envolent avec l’automne.
Si vous empêchez les montséguriens de se rendre chez eux comment les autoriserez vous à aller chez vous ?

Le Troubadour

Le feuilleton de l’épicerie

Le feuilleton sur l’épicerie à repris
Un nouveau marchand déçu de l’eldorado
A Montségur s’apprête à tourner le dos
Un nouvel épisode tristement se fini.

Pour quitter le village les raisons invoqués
Me font questions poser sur les motivations
Qui animent à ce jour vos vainqueurs d’élections
Se croyant tout puissants, grisés par le succès.

A défaut des commentaires de vos élus
Monsieur Hammouche invoquant sa décision
Par la population en victime est perçu.

De quel droit vous serait il permis d’imposer
Son lieu de résidence à votre épicier
A moins qu’ailleurs se cachent d’autres intérêts.

Sur Charles vous vous êtes acharnés
Mais jamais vous ne l’avez remplacé
Voila une bonne leçon à méditer.

Le Troubadour

Pas très mobiles…

Beaucoup d’atermoiement pour cette association,
Futurs créateurs frileux, projets immobiles,
Le plus difficile, cerner les mobiles
Qui animent nos futurs collecteurs de fonds.

J’y vais, j’y vais pas armons nous et marchez
Votre investissement semble bien timoré
A force de vouloir les autres impliquer
Toute bonne volonté vous découragez.

Beaucoup de réunions pour très peu d’avancées
Beaucoup de palabres pour peu d’actes concrets
Le village ainsi vous n’allez pas fédérer.

Comme de coutumes à peine installés
Votre cerveau développe une grande idée
Pour la faire avancer armez-vous et marchez.

Votre objectif des bénévoles,
Si je ne m’abuse vos réunions tournent en rond sans jamais poser la question
Bizarre !
Montrez l’exemple et peut être…

Le Troubadour

Montagne mise en pièces..

Voyons-nous là les prémices de l’invasion
Qui attend à court terme cette belle vallée
Par son aspect sauvage à ce jour protégée
D’une bien déraisonnable fréquentation ?

Vos élus par l’odeur de l’argent alléchés
Leurs électeurs ont trahis pour trente deniers
La montagne contre subventions ont cédé
Et les touristes sans tarder vont affluer.

Préserver ce beau site en y faisant marcher
A longueur d’année des randonneurs par milliers
De quel cerveau torturé peut sortir telle idée ?

Vers l’avenir essayez de vous projeter
Sur des sentiers de plus en plus sur fréquentés
Où vos enfants se sentiront des étrangers.

On sait ce qu’il advint de Judas ; les trente deniers nous porteront ils bonheur ?

Le Troubadour

 

La toile négligée par les élus

La vie du village relatée sur la toile
Ce concept grâce à l’arrivée du haut débit
De Montségur vous aide à supporter l’ennui
Levant des secrets un petit coin du voile.

Tout le monde, professionnels ou particuliers,
Que ce soit travail, rencontres ou informations
Trouve là réponse à ces interrogations.
Enfin L’ouverture au monde à votre portée !

Un seul petit bémol à l’enthousiasme ambiant
Le manque d’intérêts porté par vos élus
A ce nouveau média pourtant bien innovant.

Très peu préoccupés des pannes répétées
Ils laissent l’internaute seul avec ses doutes
Aucune intervention pour faire réparer.

Peut être faudrait il aux élections futures voter pour des élus un peu plus concernés.

Le Troubadour

L’orthographe et le Mécène

Les habitués ne seront pas étonnés
De l’orthographe loufoque du communiqué
Ici c’est une tradition bien ancrée
Que la fantaisie de l’écriture du français.

Après une si éprouvante lecture
Il est permis de craindre pour la culture
Nouvelle préoccupation de Montségur
Dont le commun des mortels on semble exclure.

Il ne suffit pas de vouloir ce jour copier
Les gens de Cluny, leur système bien rodé
Pour chez nous espérer engranger la monnaie.

Si vous voulez les royalties vendanger,
Être écoutés de vos mécènes supposés,
Pour votre écriture envisagez des progrès.

La culture c’est comme la confiture :
moins on en a plus on l’étale.

Le Troubadour

Le goût amer du secret

Serais-je une nouvelle fois accusé
De diffamation ou bien malhonnêteté
Si je me permets aujourd’hui de dénoncer
De vos élus le goût prononcé du secret ?

De la signature de l’acte notarié
Les villageois ne furent jamais informés ;
Qui plus est, un cerbère filtrait les entrés.
Curieux procédés pour qui n’a rien à cacher.

Le seul administré qui y fut toléré
Par un journal régional était dépêché
Pour un reportage insipide et orienté.

Quand à moi sur le blog j’attends impatiemment
La prose vengeresse de votre avocat
Dont vous me menacez très régulièrement.

Un seul mot d’ordre à Montségur :
tolérance zéro pour l’opposition.

 

Le Troubadour

Guignol à Montségur

Si l’on pouvait encore aujourd’hui espérer
Par le bon sens montagnard être protégés
De la mégalomanie, un bien gros danger
C’était sans compter le maire et ses conseillers.

Pour réaliser leur pharaonique projet
Pères et mères ils vont sûrement dépouiller,
Et les deniers publics dépenser sans compter
Afin d’acheter une estive à protéger.

Le naturel de la vallée remodelé
Grâce aux hordes de randonneurs sur les sentiers ;
Une profession de foi très vite oubliée.

Par une poignée de dirigeants exaltés
Montségur à jamais sera transformé
En un catharland digne du grand Walt Disney.

Les marionnettes à la table de la salle de réunion ;
le marionnettiste : au conseil régional, au conseil général ou à Lavelanet ?

Le Troubadour
Dis moi ce qui t’inspire…

D’étranges panneaux surgissent au village
Qu’elle idée germe dans l’esprit de vos élus ?
Après de l’art nouveau les décevants débuts
De l’art figuratif on voit le démarrage.

Ces tristes fox-terriers sommairement sculptés
Par un personnel à l’esprit torturé
Démontre un ressentiment démesuré
Pour tout ce qui peut être un chien en liberté.

Ces pauvres canidés en curieuse posture
Sont moins réalistes que leurs excréments
Principaux sujets de ces sombres sculptures.

L’artiste parait enfin avoir trouvé sa voie
Dans les déjections il trouve l’inspiration
Mais que l’horizon de son art semble étroit.

Dis moi ce qui t’inspire et je te dirai ce qui rempli tes pensées.

Le Troubadour

Contes et légendes de Montségur

En ce triste hiver mille deux cent quarante quatre
La lune éclaire les préparatifs du bûcher
Dans la cours du château les soldats désœuvrés
Rient ; jouant aux dés par équipe de quatre.

 Dans une chaumière au flanc du Pog accrochée
Autour du foyer la famille réunie
Pour la mère consolée avec ferveur prie,
La sentence demain elle devra affronter.

 Dans un coin le seigneur, les yeux tout embués
Contemple tristement la campagne alanguie
Préparant de demain la terrible journée.

 Ensemble ; silencieux, recueillis, les parfaits
Apaisés par leur foi et leur résolution
Attendent leur supplice avec sérénité.

 Une affabulation de plus cette fois j’en suis l’auteur ; une autre fois je me laisserai aller moi aussi aux dialogues , c’est si facile !

Le Troubadour

 

Un couac au programme !

Belle mentalité celle du rédacteur !
Votre bien piètre opinion ainsi affichée
Démontre encore si besoin il en était
En quelle estime ici on tient le spectateur.

Les montséguriens descendants d’agriculteurs
Sont forcements hermétiques à la culture
Incapables de faire bonne figure
Sans les précieux conseils donnés par vos censeurs.

Cet événement festif pour vous l’occasion
D’afficher fièrement votre supériorité
Et d’inonder le petit peuple de leçons.

La fête de la musique vous transformez
En vitrine d’un petit concert très privé
Pour quelques auditeurs fermement encadrés.

Une élite raffinée tente d’inculquer les bonnes manières à la populace peu cultivée ;
Bon courage.

Le Troubadour

 

Réponse à un chutiste

Les chansons de geste vous devriez étudier
Ainsi sur les troubadours beaucoup en apprendriez
Leur seul rôle, l’amour n’était pas de chanter
Mais les injustices aussi savaient dénoncer.

Concernant vos vues sur la diffamation
Avant de faire de telles allégations
Il faudrait en connaitre la définition
Et stopper de ce pas vos élucubrations.

Pour l’amélioration de la vie du village
Qui semble pour vous grande préoccupation
Vous ne montrez que votre curieux ramage.

L’orthographe de vos indigestes pamphlets
Légitimement nous incite à penser
Qu’aux scribes municipaux vous êtes lié.

Madame Monsieur chutiste avant de vous ériger en moralisateur, montrez vos réalisations,
relisez votre prose.

Le Troubadour

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